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VÊTEMENTS TRADITIONNELS

LE PATRIMOINE CULINAIRE
Les femmes et les hommes dans l'Oriental, malgré la modernisation de la vie et des productions vestimentaires industrielles, continuent comme l'ensemble des marocains à priser le costume traditionnel local surtout pour les cérémonies officielles et les fêtes

Dans les campagnes les femmes portent toujours des vêtements amples en drapés ou en robes (izar, blouza, haïk), des coiffes de foulards (founara, hawwaqa, mghansa, et mendil ) sur la tête, et des babouches-belgha, charbil-  aux pieds.
Les hommes ont également des vêtements amples : fouqiya, jellaba, burnous. Ces deux derniers pouvant être en laine épaisse pour l’hiver ou en laine plus fine et de bonne qualité, ou encore tout simplement en divers tissus selon les disponibilités du marché. Leurs coiffes sont des turbans blancs ou jaunes (razza, chèche) en général. Certains notables portent de larges chapeaux polychromes en doum appelés mdal (littéralement : parasol) et ont comme accessoire une canne aaça ou matrag (en bois d’olivier décoré avec du cuir au pommeau recourbé) ou khizran (en bambou). Ils se chaussent de sandales ou de souliers (de type mocassin), rarement de babouches.

A la ville, et plus particulièrement à Oujda, les femmes ont de plus en plus abandonné la mansouriya bel oqad (sorte de caftan léger avec des nœuds faits-main), la abaya et l’ancien qaftan, au profit de la blouza algérienne ou tlemcénienne plus précisément, vue la proximité et l’importance des échanges et des alliances matrimoniales. Alors que les hommes continuent à priser la jellaba au tissage de haute qualité pour les cérémonies avec une préférence pour le bzioui  ou le sousdi.(produit à Bzou, près de Bni Mella, et à Sousse, en Tunisie).

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