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LES PROVINCES DE L'ORIENTAL

LES ATOUTS TOURISTIQUES

Berkane, à l’extrême nord-est du Maroc, la ville est lovée entre la méditerranée au nord, l’oued kiss (frontière avec l’Algérie) et ses provinces voisines, Oujda à l’est, Nador à l’ouest et Taourirt au sud. Berkane tire son nom du saint patron de la ville, Sidi Ahmed Aberkane (en amazigh, Aberkane signifie « noir ». Berkane doit sa prospérité à son important centre agricole : 10 000 hectares de périmètre irrigué situé dans la plaine des Tiffra, où l’on cultive vigne, céréales, fruits, agrumes, légumes, … Agropole toute désignée en raison de ses importants atouts agricoles, la province de Berkane tend à diversifier ses productions. La ville représente aussi une bonne base de départ pour les spectaculaires montagnes des Beni Snassen alentours.

Driouch, à 55 km au sud ouest de la ville de Nador dans la région du Rif, batie sur la plaine du « Kart ». La province est limitée au nord par l’oued « Al Khali », commune de Ben Taieb. Au sud, se dresse l’imposante chaine montagneuse de Ain Zohra, à l’est le sineux ouadi « Ighane », à l’ouest, s’étend vergers et oliviers jusqu’à Midar. Sa population est en majorité berbère, dont des familles de la tribu de Mtalsa (Ibdarsen). Historiquement, Driouch fut connue pour l’importance du rôle qu’elle a joué lors de la guerre du rif (1921 à 1926) et contre l’occupation espagnole. La présence espagnole à Driouch transparaît de façon limpide, entre l’ancien marché espagnol, l’église catholique « al kanisa » , le couvent espagnol, le pont de la rivière « oued « Kerd », l’ancien parc central, …

La cité berbère de Figuig est cernée de murailles. Hautes fortifications de pisé, mélange de paille et de terre, aux faux-semblants de simplicité, les anciennes murailles ont des allures délabrées. Force de temps et de tempêtes, leur aspect semble banal, mais c’est sans compter sur leur charme et leur originalité, car à y voir de plus près, elle ne peuvent qu’impressionner.

La province de Guercif, d’une superficie de 7 307 km, est située au nord-est du pays, en partie dans le Rif (nord), et en partie dans l’Atlas (sud).
Au nord-est de Guercif on retrouve la ville de Nador à 135 km et au sud on retrouve la ville de Missour à 170 km sur la route nationale. Le nom de Guercif vient du berbere guercif qui signifie confluent, la ville étant construite au confluent de trois rivières.

Cette petite merveille est considérée comme la capitale des olives, elle se caractérise par un climat semi-aride, avec des faibles précipitations ne dépassant pas 185 ml. Elle bénéficie d’une terre fertile lui assurant une grande richesse agricole. Deux grands oueds traversent cette ville, à savoir : Oued Melelou et Oued Moulouya.

Cité rouge-brique située à une soixantaine de kilomètres au sud d’Oujda. Jerada a longtemps vu son nom associé au charbon. Aujourd’hui la mine est fermée et remplacée par la construction de la première centrale thermo-solaire du Royaume, à Béni Mathar. La province est ponctuée de paysages différents : montagnes, hauts plateaux, des vallées et de vastes plaines au Sud. La chaîne des Horst massif plissé et faillé, et les montagnes Jbel Al Mahsr, Jbel Boukaltoum (1644 m), Jbel Hamza (1605 m). De nombreuses sources, une nappe végétale importante constitué d’Alfa, de Chênes vert, de Thuya et de Pins, Romarins, Oliviers sauvages et plantes aromatiques. La vallée verte contraste avec l’ocre des montagnes l’entourant et les alentours du village sont riches en cascades. A visiter également, la grotte préhistorique de Ghar Zebou, la vallée de Tiouli avec ses importants sites archéologiques de l’époque romaine, la Kasbah Tamezdaght, …

La cité a été le carrefour des civilisations phéniciennes, carthaginoises, romaines puis tamazight. Pôle régional de par sa proximité avec Melilla et les centres urbains alentours. Aujourd’hui, Nador a toute l’étoffe d’une métropole méditerranéenne. Relais pour l’économie minière au début du XXe siècle, c’est l’émigration qui marque son entrée sur l’échiquier national. Sa croissance urbaine exceptionnelle est due aux envois d’argent massifs de la vaste communauté d’émigrés. Son port et ses zones industrielles attisant l’intérêt des investisseurs ibériques. Son audace : coupler économique et touristique. Le projet phare est la Mar Chica, domaine maritime de 25 km de plage, doté d’une somptueuse lagune d’Azur. Nador comme principale agglomération urbaine qui constitue, à la faveur de son port, de sa gare maritime et bientôt de sa gare ferroviaire, un pôle de transport et de commerce au vaste rayonnement.

Ville frontalière et cosmopolite par essence, elle est le carrefour routier, ferroviaire et humain de l’Oriental Marocain. Facilement accessible, tant par la route que par les voies aériennes, la ville s’engage à devenir capitale euro méditerranéenne, à égale distance entre le Grand Maghreb et l’Europe. C’est aussi une cité culturelle et universitaire, qui tend à devenir une technopôle source de hautes compétences. Sa médina est baignée d’une luminosité toute méditerranéenne, où règne une animation constante. Oujda, c’est aussi les anciens remparts, avec ses deux portes Bab Al Gharbi et Bab Sidi Abdelouahab, datant du XIIIe siècle. Sa station de repos des caravaniers venus de l’Est, l’antique mosquée Al Kabir, la sublime Medersa mérinide, le palais Dar Essebti, sa belle architecture coloniale, …

Limitée au Nord par la province de Berkane, celle de Taza à l’ouest, de Figuig au Sud, de Jerada au Sud-Est, et Oujda à l’Est, la province de Taourirt se situe au cœur de l’Oriental. Son relief est varié, avec des plaines en son centre, les vallées de l’Oued Moulouya et son affluent le Za, les monts de Béni Snassen, et la bordure des Hauts-Plateaux au sud, Horst. Ce territoire est riche de sa culture de l’olivier et de l’amandier, ainsi que de plantes aromatiques et médicinales.

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