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ESPACE MÉDIA
La nouvelle face de la province de Jerada

24 jan. 2017

Région

Après son passé minier, Jerada se convertit en fief de production électrique, le programme régional prévoit également le développement de l'agriculture et l'élevage, et finalement, doter la ville de Jerada d'un centre pour les maladies silicotiques.


Énergie: Assurer 20% de la production nationale


Jerada est en phase d’assurer 20% de la production nationale en électricité grâce à sa nouvelle centrale thermique (3 milliards de DH d’investissement). Une usine qui contribuera à mesure de 7% de la demande nationale en électricité et générera à terme 900 emplois directs et indirects.

Le taux d’avancement des travaux était à 70%, à fin décembre 2016, et sera à 100% à la fin 2017 avec une production de 318 Mégawatts (MW). Cette nouvelle structure fonctionnera à base de charbon pulvérisé (propre pour des considérations écologiques). De son côté, la centrale thermo-solaire de Ain Bani mathar, avec son cycle combiné, assure 472 MW, dont 20 MW à partir de la composante solaire. Avec les deux centrales, la province de Jerada assurera 20% de la production nationale en électricité et peut produire plus. Une troisième centrale solaire est dans le pipe à Mrija programmée par l’ONEE.


Programme transrégional: Une autre première!



La province de Jerada a été choisie pour lancer le programme transrégional. Une aubaine pour ses 16 petits et moyens périmètres irrigués qui couvrent une superficie de 2.650 ha avec mise en défens de milliers d’hectares pour protéger les parcours. Des actions qui seront supervisées par la nouvelle direction de l’agriculture qui ne cesse de sensibiliser à une meilleure exploitation des terres collectives. Dans ce cadre, 5 nouvelles conventions viennent d’être signées pour l’économie solidaire, les produits du terroir, l’apiculture, le lait, arbres fruitiers, cactus, et plantes aromatiques et médicinales. Plusieurs programmes sont en phase d’exécution: La reconversion de 1.050 hectares de terres réservées aux céréales (à Guenfouda, Laouinate, Guafayet et Labkhata) en plantation d’amandiers et d’oliviers auxquels s’ajoutent 200 hectares pour le cactus (22,2 MDH). Et puisque la zone compte l’une des nappes phréatiques les plus importantes d’Afrique (6.500 km2) plusieurs expériences sont lancées en arboriculture (pommes, abricots, jujubier, poirier, pêcher et nectarine), précise Mohammed Segmani, directeur provincial de l'agriculture à Jerada.


Élevage: Tirer profit du label Bni Guil



La province de Jerada compte 524.000 têtes d’ovins-caprins et 12.800 bovins mais ne tire pas profit de la qualité de ses viandes certifiées IGP. La nécessité de construire un abattoir régional avec sa chaîne de valorisation semble être un vœu pieux. Or c’est une nécessité économique pour assurer l’équilibre régional convoité et récupérer les efforts consentis pour transcender l’élevage en moteur de croissance. Un abattoir moderne avec sa chaîne de viandes rouges: unité d’abattage, engraissement, exploitation de la laine et commercialisation en interne avec possibilité d’exportation, est en mesure de générer des milliers d’emplois. Un tel projet peut servir d’identité économique à la race ovine Bniguil convoitée sur plusieurs marchés européens.


Une plateforme de télémédecine au centre hospitalier



Dans le but d’assurer des soins de qualité dans les zones distantes ou sous-denses en matière de personnel de santé, une coordination optimale entre les professionnels et les structures de soins ambulatoires hospitaliers, et une formation continue au corps médical du centre hospitalier de Jerada, une convention de partenariat vient d’être signée avec le CHU Mohammed VI d’Oujda. Elle consiste en la mise en place d’une plateforme de télémédecine au sein du centre hospitalier provincial de Jerada. Un outil de performance médicale articulé autour de 5 activités: la téléconsultation, télé-expertise, téléassistance, télé-staff et télésurveillance. L’objectif exprimé par les signataires (Conseil de la province de Jerada, la délégation de la santé, la province de Jerada et le CHU d’Oujda) est de réduire les inégalités territoriales d’accès aux soins, rationaliser les compétences des techniciens et les dépenses tout en facilitant la coordination entre les professionnels.


Source : L'économiste

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